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Ylanaé coach capillaire

La reconversion d’Ylanaé : de cheffe de produit dans l’IT à Coach Capillaire

Avez-vous déjà ressenti que votre carrière actuelle ne vous satisfaisait plus, que quelque chose devait changer ? Ylanaé a vécu exactement cette situation. Elle a eu le courage de se réinventer, passant d’une carrière de cheffe de produit dans le domaine de l’informatique au métier de coach capillaire. Ylanaé nous offre un aperçu de son parcours et des motivations qui l’ont poussée à entreprendre cette transformation et à créer (inventer ?) son propre métier. 

Mathilde : Ylanaé, peux-tu nous parler de ton parcours et de ce qui t’a poussée à te reconvertir ?

Ylanaé : Bien sûr ! J’ai d’abord passé huit ans en tant que cheffe de produit informatique, ce qui n’a rien à voir avec ce que je fais aujourd’hui… J’ai ensuite pris la décision de me reconvertir dans le domaine de la coiffure en devenant coach capillaire et coiffeuse. C’est cette évolution qui m’a conduite là où je suis aujourd’hui.

Mathilde : Qu’est-ce qui t’a poussée à faire cette reconversion ? Quel a été le déclic ?

Ylanaé : Mon investissement dans mon travail précédent était très intense. J’étais très dévouée, atteignant toujours mes objectifs… mais ce métier était extrêmement prenant et stressant. 

Le déclic est survenu lorsque j’ai commencé à ressentir une forme de dépression. Je luttais quotidiennement, j’avais des idées sombres et je pleurais souvent en rentrant chez moi, avec toujours ce fameux blues du dimanche soir. C’était un signal clair qu’il y avait un problème. 

De plus, j’ai vu certains de mes collègues sombrer dans le burn-out. Ça m’a fait réaliser qu’il était temps de changer de travail. 

À l’époque, je ne pensais pas du tout à vivre de mon activité dans le coaching capillaire. J’avais simplement un compte Instagram où je partageais des conseils capillaires, principalement comme un moyen d’évasion. Puis un jour, j’ai exposé à mon conjoint le fait que j’étais frustrée de ne pas pouvoir aider davantage les femmes qui avaient besoin d’être accompagnées, comme être “coachées”. Il m’a répondu alors : “tu n’as qu’à créer du coaching. Du coaching capillaire !” Je lui ai alors dit que ça n’existait pas… avant qu’il me réponde : “et bien fais-le !”. J’ai cherché sur Google “coaching capillaire” et il n’y avait absolument rien de concret sur le sujet et comme je l’imaginais. Je tenais un concept innovant, et dans lequel j’étais convaincue à 1000%. 

En parallèle, j’ai commencé à chercher un nouvel emploi en tant que cheffe de produit, mais dans un environnement plus détendu, pensant que ça me permettrait de retrouver un équilibre.

Mais j’ai fait face à une autre forme de problème…, je m’ennuyais énormément ! J’avais tellement été habituée à être productive, qu’en quelques heures seulement de travail par jour, j’explosais mes objectifs. 

Alors pour pallier à ça, parce que je voyais bien que mes missions allaient rester telles qu’elles étaient, et que je ne me voyais pas ne rien faire de mes journées sur mon lieu de travail, j’ai commencé à investir davantage de temps dans mon compte Instagram et à créer du contenu. 

Puis le COVID-19 est arrivé. Je me souviendrai de cet appel toute ma vie : ma manager qui m’appelle, et qui m’annonce que je suis mise chômage partiel à 100 %… La meilleure nouvelle de ma vie ! J’ai senti comme une libération dès qu’elle me l’a annoncé. Sans activité professionnelle, ne me voyant pas rechercher (encore) un nouveau job, j’ai décidé de saisir cette occasion pour me mettre à fond dans mon compte Instagram en conseils capillaires. 

Mathilde : Donc, tu avais déjà en quelque sorte un side project en conseil capillaire, avant de te lancer complètement ?

Ylanaé : Oui. C’était vraiment comme un hobby. Je ne gagnais pas d’argent avec ça, et je n’avais pas envisagé que ça deviendrait une source de revenus. C’était simplement quelque chose que je faisais pour mon propre plaisir. Mon objectif était de m’évader de mon travail stressant et prenant. Je donnais des conseils gratuitement mais sans prétention, simplement parce que j’aimais ça. Et c’est vraiment pendant le confinement que j’ai commencé à construire quelque chose pour en faire une activité lucrative.

Mathilde : Comment as-tu fait la transition concrète entre ton emploi salarié et ton projet actuel ?

Ylanaé : Bien qu’au chômage partiel, j’étais toujours en poste et engagée envers mon employeur pour une durée indéterminée (au final, ça a duré 9 mois !).

Pendant cette période, tout le monde me demandait si je cherchais un vrai emploi pour après mon contrat. Ma réponse était toujours non : je n’avais aucune envie de chercher un nouveau boulot, et je voulais vraiment développer mon activité de coach capillaire pour pouvoir en vivre. 

Le chômage partiel pendant le confinement m’a donné l’occasion de consacrer du temps à mon projet et à croire en son potentiel.

Après les neuf mois, ma manager m’a appelée pour savoir si je voulais revenir, mais j’ai refusé. J’ai vraiment commencé à voir le potentiel de ce projet et surtout que j’adorais ça. Mes clientes étaient très satisfaites, alors j’ai commencé à enchainer les coaching individuels. Puis j’ai initié mes premiers coaching de groupe : la machine était lancée.

Mathilde : Comment ont réagi tes proches face à ce changement de carrière ?

Ylanaé : Il y a eu des incompréhensions au départ. Travailler en ligne, en tant que coach capillaire… ça interroge beaucoup, ce que je comprends parfaitement. Les gens ne comprennent pas toujours la complexité de ce métier (est-ce un vrai métier ? ça n’existait pas avant, du coup est-ce vraiment valable ?).

Mes proches avaient du mal à croire que je pourrais en vivre, car c’est un domaine relativement nouveau, avec peu de modèles établis. Pour eux, il était difficile d’imaginer gagner sa vie depuis son téléphone ou son ordinateur. Et puis, aucune personne dans mon entourage n’est entrepreneur, ce qui rendait mon choix encore plus difficile à comprendre pour eux.  

Mais de mon côté, je croyais tellement en mon projet que je n’ai jamais envisagé retourner dans un emploi salarié. 

Et j’ai bien fait : aujourd’hui, ce n’est plus le métier qui surprend, c’est à quel point j’ai su saisir ces opportunités pour créer une activité lucrative, qui m’amène à un salaire deux fois plus élevé que lorsque j’étais en CDI. Et surtout : je suis 2000% épanouie dans ce que je fais. 

Mathilde : Et depuis le Covid, le confinement, il s’est passé trois ans… Aujourd’hui, à quoi ressemble ton métier ? Tes journées ?

Ylanaé : Mes journées sont très variées ! 

Tout d’abord, j’ai développé un programme de coaching capillaire qui vise à aider les personnes à se libérer de la charge mentale liée à leurs cheveux texturés. Mon approche consiste à accompagner les femmes qui ont lutté toute leur vie pour entretenir leurs cheveux ondulés, bouclés, ou frisés, mais n’ont pas encore obtenu les résultats souhaités malgré de nombreux essais de produits et de routines.

Mon intervention s’appuie sur mon expertise en tant que coiffeuse, ainsi que sur mon expérience personnelle et mes connaissances en science capillaire et en coaching en développement personnel.

Une partie importante de mon travail est donc le coaching capillaire, où je travaille en étroite collaboration avec mes clients. J’ai également recruté une équipe de coachs que j’ai formée pour accompagner ces clients, et pouvoir “scaler” mon entreprise.

En parallèle, j’ai créé une école de formation en ligne appelée “Devenir Coach Capillaire”, destinée à aider les femmes qui souhaitent se reconvertir dans le métier de coach capillaire, puisque je recevais de plus en plus de demandes de femmes qui souhaitaient se reconvertir dans un métier qui fait du sens pour elle, et pour lequel elles se sentent vraiment utile. 

Mon objectif est de les aider à bâtir une activité rentable en tant que coach capillaire en moins d’un an en combinant le pouvoir du marketing et de l’expertise capillaire.

Mathilde : Super parcours ! Et aujourd’hui, quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite se reconvertir ?

Ylanaé : Déjà, je recommande de parler à des professionnels qui ont déjà emprunté le même chemin. ça peut vous donner des idées, des perspectives et des conseils précieux pour éviter les erreurs courantes. 

Ensuite, ne passez pas trop de temps à réfléchir ou à douter (plus facile à dire qu’à faire, d’où l’importance de se faire accompagner!). L’action est essentielle pour progresser. Il est normal d’avoir peur du changement, mais ne laissez pas cette peur vous paralyser. Lancez-vous, apprenez de vos erreurs et continuez à vous développer. C’est d’ailleurs ces erreurs qui propulsent votre activité si vous savez en tirer partie. 

Mathilde : Quelle est ta vision pour l’avenir du coaching capillaire ?

Ylanaé : Mon objectif est de rendre le coaching capillaire plus accessible. Je veux créer la première école de coaching capillaire en France, reconnue par l’État, pour mieux répondre aux besoins des personnes aux cheveux texturés.

Je veux que cette profession soit reconnue à part entière, avec des normes de qualité élevées et des coachs capillaires formés professionnellement. Je crois fermement que le coaching capillaire est l’avenir de la coiffure, et que dans quelques années, il sera devenu courant d’aller voir un coach capillaire pour pouvoir apprendre et mieux comprendre ses cheveux (tout comme on va voir un coach sportif ou un coach nutritionnel !).

Le coaching capillaire a un réel impact positif sur la confiance en soi et l’estime de soi, en particulier pour les personnes aux cheveux texturés, et je veux contribuer à cette mission.

Mathilde : Comment envisages-tu l’évolution de ton métier dans les prochaines années ?

Ylanaé : Mon rêve est de créer un écosystème complet autour du coaching capillaire, de la formation des coiffeurs et de l’aide aux personnes qui souhaitent devenir coachs capillaires, aux femmes qui veulent être accompagnées. 

Je veux être un acteur majeur dans le changement positif du monde de la coiffure en France, et que le fait de porter ses cheveux texturés naturels ne soit plus jamais vu comme un problème, à la fois pour les femmes, et pour les professionnels de la coiffure…

Mathilde : Si tu devais donner un conseil à une personne qui souhaite s’orienter vers le métier de coach capillaire, ça serait lequel ?

Ylanaé : Je dirais que c’est essentiel de prendre contact avec des professionnels qui sont déjà passés par là. Commencez par me contacter et suivez le compte Instagram “Devenir Coach Capillaire”. Chaque parcours de vie est unique, et il est précieux de bénéficier des conseils d’experts qui ont déjà cheminé dans cette voie.

Ensuite, faites-vous accompagner ! Personnellement, j’ai toujours eu recours à un accompagnement lorsque je voulais atteindre de nouveaux objectifs, que ce soit pour passer du coaching individuel au coaching de groupe ou pour franchir des paliers financiers. Se faire accompagner permet de prendre des raccourcis, d’accélérer sa croissance, et de générer des revenus plus rapidement.

On a tendance à tout faire soi-même pour “économiser de l’argent”, mais en fait, tout le temps où tu fais une activité où tu n’es pas payée correctement… tu es en train de perdre de l’argent ! Puisque tu es en train de passer de ressources et revenus que tu pourrais générer via ton activité (mais que tu ne parviens pas à faire, car tu es en train de te débrouiller comme tu peux pour essayer d’avancer par toi-même.  Ça peut limiter la croissance de votre activité. Investir dans des formations et un accompagnement de qualité peut être la clé pour progresser rapidement. Par exemple, je me suis dit : “Je vais garder une réserve financière de sécurité, mais je vais investir dans des formations pour transformer mon coaching individuel en coaching de groupe.” Je savais que mon offre fonctionnait bien, que les clients obtenaient des résultats, alors il s’agissait de savoir comment faire évoluer mon offre. 

Ma première formation m’a coûté 10 000€. Je me suis posée la question : est-ce que je me pense capable de générer cet argent en X mois suite à cette formation (ou même pendant que je la suis ?) et est-ce que je veux tout mettre en œuvre pour être capable de générer 10 000€ / an ? La réponse a été oui, alors je me suis lancée. 

Posez-vous la question : quelle est la prochaine action que je dois faire pour faire avancer mon activité ? Et quel est le moyen le plus rapide, efficient pour y parvenir ? L’accompagnement, le mentoring ou la formation sera 95% du temps la réponse à ça. 

En conclusion, mon conseil serait de ne pas hésiter à prendre contact avec des experts et à investir dans des formations et un accompagnement de qualité pour avancer plus rapidement dans ce métier.

Merci Ylanaé !

Si vous souhaitez en savoir plus sur le coaching capillaire ou contacter Ylanaé, vous pouvez visiter son site web, https://coachmycurls.fr/, où vous trouverez toutes les informations nécessaires ou sur le compte instagram @devenircoachcapillaire pour tout ce qui concerne le métier de coach capillaire. Vous pouvez également la suivre sur Instagram @ylanae_beaute pour des conseils réguliers sur la compréhension des cheveux texturés, toujours basé sur l’expertise capillaire et la science du cheveu.

Si, comme a pu le vivre Ylanaé, vous vous trouvez à un tournant de votre vie professionnelle et aspirez à un nouveau départ, ne restez pas dans l’indécision 😊 Le bilan de compétences peut vous aider à donner une nouvelle dynamique à votre carrière.  Faites un un premier pas vers un métier qui vous ressemble en réservant un rendez-vous découverte avec moi 🚀

Prenez soin de vous, et à très vite pour de nouvelles inspirations de reconversion professionnelle !

Mathilde

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